Réflexions sur les greniers dans la rue.

 Le dernier grenier dans la rue de dimanche dernier a attiré seulement une dizaine de vendeurs !

On se demande pourquoi on persiste à organiser de telles manifestations sur le domaine public, si fréquentes, malgré les contraintes de la législation, malgré l’existence concomitante d’évènements identiques dans les communes voisines, alors que déjà, un vide grenier est organisé tous les 15 jours sur un domaine privé à Trans. Celui-ci rassemble énormément de monde. Le succès obtenu est sans doute, entre autres,  la conséquence de la possibilité pour les  vendeurs de présenter leurs objets à proximité de leurs véhicules et pour les acheteurs potentiels de se garer relativement facilement.

Que cherchent les organisateurs de telles manifestations au sein du village ?

Leur but principal est d'améliorer les finances de leur association. Les vendeurs, eux, espèrent se séparer d’objets ou vêtements en gagnant un peu d’argent plutôt que de les jeter, au mieux à la déchetterie communautaire et au pire, dans les container à ordures ménagères quand ce n’est pas dans des décharges sauvages.

Que cherche la mairie ?

Créer une animation dans le village ? On peut dire sans se tromper que le but n’est pas atteint lorsqu’il y si peu d’exposants et de clients. Par contre, l’occupation du domaine public apporte une gêne certaine aux commerçants et aux transians.

Il a été constaté que lorsque ce type de manifestation est organisé par une association à but caritatif ou social, la fréquentation est souvent meilleure. Les transians savent que ce type d’association aux ressources limitées a besoin de trouver de l’argent pour leurs œuvres et leur fonctionnement.

Ne faudrait-il pas donner un accord d’organisation uniquement aux associations à but caritatif ou social et n’organiser qu’une seule braderie annuelle pour toutes les autres associations et les particuliers ?