/fdata%2F1380966%2Favatar-blog-1052537717-tmpphpbAUnFf.jpg){kind=avatar}
Dans les deux articles précédents, nous avons abordé la situation de l’eau sur notre commune et, en particulier, le contentieux avec Draguignan.
Notre article d’octobre 2011 soulevait déjà le problème de l’approvisionnement en eau. A travers le commentaire posté par M. Petiteau, il ressortait déjà une opposition avec Draguignan.
On pourrait penser que le problème de l’eau devienne une compétence de la Communauté d’agglomération de la Dracénie (la CAD), mais une solution satisfaisante pour toutes les communes semble difficile à mettre en œuvre compte-tenu de l’étendue du territoire couvert.
Il reste donc à envisager des accords entre communes voisines, notamment lorsque l’une d’elle peut être dépendante de l’autre. C’est le cas de notre commune.
Pour le moment, elle a signé avec Draguignan une convention en 1992 pour l’alimentation par le canal de Provence (une fourniture de 2 à 4l/s) qui donne entière satisfaction. Par contre, aucune autre convention n’a été signée pour un approvisionnement supplémentaire de la part de Draguignan d’où la crise actuelle.
Il semblerait que la création d’un Syndicat Intercommunal à Vocation Unique (SIVU) qui traiterait la fourniture de l’eau par Draguignan, comme il en existe déjà un entre les deux communes pour l’assainissement, puisse être une bonne solution. Mais les relations conflictuelles actuelles entre les deux communes ne sont guère propices à la mise en œuvre de cette solution.
Cependant la situation actuelle ne pouvant perdurer, une solution acceptable par les deux parties devra obligatoirement être trouvée.
Pour l’avenir, la réalisation par le canal de Provence du bouclage entre le Verdon et le lac de saint Cassien est une réelle opportunité qui devrait permettre de sécuriser définitivement notre approvisionnement en eau, sachant que, par ailleurs, les divers forages utilisés sont susceptibles de tomber en panne ou l’eau tirée pourrait être polluée.
Notre commune s’est rapprochée de celle des Arcs qui est aussi intéressée par un approvisionnement par la société du canal de Provence. Les négociations avancent. La solution serait un branchement sur la conduite de la société du Canal de Provence pour alimenter une usine de potabilisation qui pourrait être implantée aux environs de Sotravi puis l’eau serait amenée jusqu’aux réservoirs de chacune des deux communes.
Bien que non encore finalisée, cette possibilité pourrait voir la conduite d’eau, qui partirait de la zone des Bréguières et aboutirait sur Trans, financée en totalité par des organismes autres que les deux communes. Il resterait à ces dernières à cofinancer l’usine de potabilisation et à financer les conduites propres à chacune d’entre-elles
Ainsi l’investissement total serait partagé et ne devrait pas dépasser deux millions d’euros pour Trans. Cette dernière pourrait obtenir une subvention (ce qui diminuerait sa contribution) de l’agence de l’eau à condition que le rendement de son réseau atteigne 70 % en 2013 d’où l’importance de mettre la pression sur la SAUR pour arriver à ce résultat.
Pour réaliser ce projet, il sera sans doute nécessaire que les 2 communes créent un SIVU compte tenu des études à réaliser et du montant de l’opération. Le projet, s’il est lancé rapidement, pourrait permettre une livraison d’eau du canal de Provence aux communes vers fin 2014, au mieux.
Donc vers fin 2014, Trans verra enfin, son alimentation en eau potable sécurisée ; Il n’y a plus qu’à espérer que ce projet prenne forme et qu’aucun incident n’arrive sur notre forage.