Il y a peu de temps, Var-matin consacrait un article relatif aux radars installés à proximités des feux de circulation du carrefour aux intersections de la RN 55, avec le chemin du plan et l’avenue de la Gare. D’après cet article, certaines personnes se demandaient si ces feux fonctionnaient, d’autres déclaraient qu’ils étaient dangereux car des conducteurs freinaient au dernier moment de peur de se faire flasher en passaient un feu orange trop « mûr », ce qui risquait d’entraîner des carambolages.
Nous croyons savoir que depuis cette installation décidée par la préfecture et non par la mairie, il n’y a pas eu d’accident grave, mais parfois de petits accrochages dus à des conducteurs qui suivaient d’un peu trop près le véhicule qui les précédait.
Cette installation de radar semble être efficace ; au moins, elle peut rassurer les conducteurs qui sortent du village et qui redoutaient de se faire emboutir par une voiture brulant le feu passé au rouge, comme cela s’est produit quelquefois, auparavant.
A nouveau, on peut malheureusement constater que seuls les moyens coercitifs sont efficaces pour que les usagers respectent le code de la route.
Alors, comme toutes les autres réglementations prises sur la commune, comment faire respecter les 30 km/h décrétés par le maire, notamment sur les voiries où cette vitesse peut-être facilement atteinte et dépassée ?
L’installation de radar fixe n’est pas de sa compétence. Il peut, sans doute, doter sa police municipale de radars mobiles. Mais leur coût est très élevé et de plus, il faudrait former les policiers à cette tâche.
Une solution est de demander à la police nationale d’exercer des contrôles sur certaines voies en particulier les plus utilisées et les plus susceptibles de permettre des vitesses excessives. Cette solution ne peut être qu’occasionnelle.
Une autre solution est l’installation de ralentisseurs. Certains l’ont été, mais peut-être pas toujours aux meilleurs endroits.
Par exemple, pourquoi en avoir mis deux, à 50 mètres d’écart, sur le chemin des hautes rives. Un seul n’aurait-il pas suffit compte tenu de sa hauteur ? Pourquoi en avoir installés à quelques mètres de distance, chemin des Bois Routs, créant ainsi une retenue des eaux pluviales et nécessitant pas la suite l’installation de caniveaux d’évacuation et une reprise du réseau pluvial….
Une telle solution entrainerait l’installation de plus d’une dizaine de ralentisseurs sur le chemin du Peybert, zone ou rares sont ceux qui respectent la limitation de vitesse, notamment quand ils arrivent de Draguignan.
De plus, il faudrait, déjà, être informé qu’il existe une limitation de vitesse, car le panneau de signalisation est très peu visible, en particulier, pour ceux qui viennent du quartier des écoles militaires.
Un de nos articles précédents traitait de la décision de créer une zone « 30 » sur la commune.
Cet article développait deux idées principales qui restent d’actualité :
- Une réglementation ne vaut que si on se donne les moyens de la faire respecter,
- Une zone de limitation de vitesse, telle la zone « 30 » doit être clairement identifiée comme sa délimitation ; la surabondance de moyens divers de signalisation est inutile et contre productive.