La 8 ème varoise, second tour : danger ou espoir ?

 Que  penser (un peu) des résultats du premier tour des élections législatives ?

D’abord un constat : comme nous l’indiquions dans notre article préalable à ce premier tour, les candidats étaient bien nombreux dans cette nouvelle circonscription.

Plusieurs d’entre-eux étaient pratiquement inconnus sur ce territoire, on pouvait s’interroger sur leurs objectifs ou celui du parti qu’ils étaient censés représenter. Il semble que certains candidats n’avaient pas vocation à faire un score, mais étaient davantage présents pour un éventuel rapport financier au profit de leur parti.

Il en résulte que peu de candidats ont vraiment fait campagne, soit au contact direct des citoyens, soit par des tracts, ou encore, ce qui n’engage que peu de frais par la mise en place d’un espace d’information et de dialogue sur le net.

Sur Trans en Provence, seuls quatre candidats, sont venus à la rencontre des Transians à l’occasion de réunion publiques.

Le premier tour étant révolu, les résultats montrent que dans cette nouvelle circonscription, la Droite est très majoritaire, environ 62 % contre 38 % au bénéfice de la Gauche.

Pourtant, le second tour est loin d’être joué pour les uns et les autres, du fait de la triangulaire entre les représentant de l’UMP, du PS et du FN et des positions prises par les partis de droite 

-          L’UMP adopte le ni-ni, ni désistement pour le PS, ni désistement pour le FN.

-          Le FN adopte la même stratégie qui est de se maintenir au second tour, quitte à faire échouer la droite, pour espérer tirer un bénéfice plus tard à l’occasion d’un éventuel éclatement de l’UMP.

Hors, si on regarde les éventuels possibles reports de voix qui s’étaient portés sur les candidats éliminés, on aboutit à un équilibre aux environs de 38 % pour chacun des deux premiers candidats, celui investi par L’UMP  et celui investi  par le PS.

Pour faire la différence, les électeurs, qu'ils soient favorables à l’un ou l’autre camp, devront réellement mobiliser leur suffrages, de même, les quelques 20 000 abstentionnistes supplémentaires par rapport à l’élection présidentielles doivent se réveiller et ne pas laisser d’autres décider de leur avenir.