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Les greniers dans la rue sont censés apporter une animation dans le village ainsi qu’une source de revenus pour les associations de Trans.
Mais que constatons-nous depuis le début de l’année. Des greniers organisés, on ne sait trop par qui, et qui obèrent des emplacements publics pour moins de 10 vendeurs. Un double échec : pas ou peu de ressources pour des organisateurs qui ne sont pas toujours de Trans et pas d’animation pour le village car peu de participants et donc encore moins d’acheteurs potentiels.
Mais à quoi ces échecs sont-ils dus ?
Sans doute, à cause de la multiplication de « greniers dans la rue » dans toutes les communes environnantes et d’une fréquence importante sur notre commune. Un article récent de notre blog confrère Dracénie.net, s’interroge sur cette explosion d’organisations par les associations et se demande si celle-ci n’est pas le reflet d’un manque d’imagination dans la création d’animations.
En ce qui concerne Trans en Provence, ces échecs sont certainement, aussi, une des conséquences de l’existence de ce « Vide-Grenier », récurrent sinon officiel, qui a lieu à, tous les 15 jours, sur un terrain privé qui accueille habituellement les cirques. Celui-ci semble très fréquenté, autant pas les exposants que pas les visiteurs, au bénéfice de quelques-uns, probablement, mais au détriment des associations locales et de l’animation du village.
Mais qui contrôle ? La réglementation est assez stricte, mais elle ne semble pas être appliquée puisse que l’on constate la présence régulière de certains vendeurs alors que leur participation est limitée légalement à 2 fois par an.
Une autorisation permanente a t-elle été sollicitée et délivrée ? Est-elle légale ? Un grenier organisé sur la voie publique, d’après la réglementation, doit être une activité occasionnelle et non permanente soumise à une demande 3 mois à l’avance auprès de la mairie. Les formalités sont différentes pour une organisation sur un terrain privé. Ces manifestations ne peuvent avoir lieu plus de deux mois dans l’année et doivent faire l’objet d’une déclaration en mairie quinze jours à l’avance.
Ce Vide-Grenier d’initiative « privée » s’apparente plus à une activité économique de commerce et n’a rien à voir avec l’esprit des greniers dans la rue. S’il devait se maintenir avec les autorisations adéquates, il faudrait au moins changer son nom et sa publicité.
Nous pensons, tout au moins sur la commune, qu’il faudrait revenir aux principes de base :
- n’accorder l’organisation qu’aux associations de Trans.
- contrôler les diverses initiatives pour éviter toute entorse à la réglementation officielle même si elle est contraignante.
Enfin, pour éviter de multiplier ces « ventes au déballage » et compte-tenu de la limitation du nombre de participations individuelles, les diverses associations pourraient se concerter entre-elles pour organiser en commun des Vides-Greniers plus importants qui pourraient s’intégrer dans une véritable animation locale.